Bien que je sois pionnière dans leur utilisation et leur conceptualisation en France, je ne les ai pas créés. Je les ai CO-CRÉE parce que finalement, on n’invente rien tout seul. Chacune de nos créations est inspirée par notre histoire personnelle (qui impliquent d’autres acteurs) l’univers, les signaux faibles du moment et le travail de nos prédécesseurs.
Dans mon cas, ce terme a été crafté après 10 ans d’intérêt pour la Slow Life, inspirée par le mouvement Slow Food de Carlos Petrini. Il a été nourri par mon expérience d’un entrepreneuriat engagé dans une démarche d’écologie profonde, ma vie dans la campagne lotoise sur le causse de Cajarc de 2017 à 2021 et mes différentes lectures (plus d’info sur mon cheminement ici).
J’ai volontairement choisi de ne pas déposer ce terme, afin que d’autres puissent l’utiliser, qu’il puisse entrer dans les communs, car mon ambition est de normaliser cette vision de l’entrepreneuriat.
Comme un des premières cellules imaginales de la chenille qui contient en elle le génome du papillon, j’ai commencé à oeuvrer seule dans mon coin. D’autres se sont réveillées, notamment à la faveur du Covid (et des articles que j’ai partagés à cette période sur mon site Marlie Digital). Mon ambition avec Les Slowpreneurs et avec des initiatives comme Le Sommet des Slowpreneurs est de faciliter un espace pour que nous puissions nous reconnaitre, nous regrouper et réveiller le potentiel endormi d’un entrepreneuriat régénérateur pour nous et régénératif pour la planète.
"Au fur et à mesure que les cellules imaginales continuent de s’unir, elles commencent à se spécialiser dans leur expression préprogrammée. Certaines se transforment en œil, d’autres en patte, d’autres encore en corps, d’autres enfin en aile. Ces éléments travaillent ensemble, chacun s’intégrant aux autres, jusqu’à ce que ce qui émerge de la chrysalide soit une créature entièrement différente " (Ferris Jabr, «How Does a Caterpillar Turn into a Butterfly?»)
Si je t’invite à t’approprier le concept de slowpreneuriat, sache que les définitions ci-dessous sont les miennes. Elles n’ont pas pour vocation d’être définitives ni universelles. mais de partager ma vision. Si tu les utilises, merci de faire un geste de réciprocité en me citant.
Il pose et déploie les bases saines d'une entreprise régénérative
Il concerne sans distinction les entrepreneur·es, les indépendant·es, les freelances et les coach·es.
Ce n'est pas juste travailler moins mais mieux (ça c'est être efficace !)
Ou s'engager dans le développement durable en cochant des listes de SDGs .
Pour moi, être slowpreneur.e, c'est cultiver une approche holistique, systémique
et régénérative du leadership et du business.
Passer au Slowpreneuriat est une démarche de transformation intentionnelle qui nécessite des changements et un temps de déconstruction, car les habitudes, les apprentissages, les croyances et les faux soi peuvent faire de la résistance :
Un objectif : te (re)donner le goût d'entreprendre et de te permettre de participer à un changement régénérateur et épanouissant pour toi, la société et la planète..
Le Slowpreneuriat attire prioritairement les entrepreneurs atypiques (zèbres, multi-potentiels, hypersensibles…), parce qu’ils sont comme les canaris dans la mine, à l’avant-garde du Nouveau Monde, celui dans lequel le bien-être est la nouvelle richesse.
On trouve dans la communauté Les Slowpreneurs des coachs, des freelances du web, des créatifs, des makers, des thérapeutes holistiques et de toutes autres sortes d’entrepreneurs éco-spirituels et engagés pour un monde plus durable pour les Hommes et la planète. Leur point commun? la passion de la vie!
Passionnés de spiritualité, de développement personnel et de consommation raisonnée, ils aspirent à une vie plus slow, plus consciente de l’environnement et plus en connexion avec eux-même.
Ils ne sont pas reconnaissables par leur vocation mais par leur intention : amener plus d’amour, de lumière, de connexion et de joie dans le monde sans sombrer dans le burn out, le workhalolism ou la digital addiction.
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